deliquium - collège de pataphysique / Alfred de Musset



L'ère Pataphysique commence le 8 septembre 1873. 



1er septembre 1834

Voilà huit ➐➏➎➍➌➋➊ jours que je suis parti tagada-tagada et je ne t'ai pas encore écrit scratch-scratch. J'attendais un moment de calme, il n'y en a plus. Je voulais t' doucement, tranquillement par une belle matinée, te remercier de l'adieu c'est bon là, dégage ! que tu m'as envoyé , il est si bon, si triste 😿 snif, si doux : ma chère âme, tu as un d'😇. Je voudrais te parler seulement de mon amour, ah ! George, quel amour ! Jamais homme n'a aimé comme je t'aime . Je suis perdu, vois-tu, je suis noyé glouglou-glou, inondé d'amour ; je ne sais plus si je vis, si je mange miam !, si je marche, si je respire, si je parle blabla ; je sais que je t'aime. Ah ! si tu as eu toute ta vie une soif  blurp de bonheur inextinguible, si c'est un bonheur d'être aimée, si tu ne l'as jamais demandé au ciel, oh ! toi, ma vie, mon bien, ma bien-aimée, regarde le , les fleurs des roses-merde ça pue !, la verdure, le monde 🐭🐮! Tu es aimée, dis-toi, cela autant que Dieu peut être aimé par ses lévites, par ses amants, par ses martyrs ! Je t'aime, ô ma chair et mon sang vendéen !!! ! Je meurs argh! d'amour love-love--love, d'un amour love-love toujours-pfff 😘 ! sans fin, sans nom, insensé, désespéré, perdu ! Tu es aimée, adorée, idolâtrée jusqu'à en mourir argh!-encore ! Et non, je ne guérirai pas. Et non, je n'essaierai pas de vivre ; et j'aime mieux cela, et mourir R.I.P. en t'aimant vaut mieux que de vivre. Je me soucie bien de ce qu'ils en diront. Ils disent que tu as un autre amant. Je le sais bien, j'en , mais j'aime, j'aime, j'aime pipeau!. Qu'ils m'empêchent d'aimer foutez moi ça en tôle !
 Vois-tu, lorsque je suis parti , je n'ai pas pu souffrir ; il n'y avait pas de place dans mon boum. Je t'avais tenue dans mes bras, ô mon corps adoré ! Je t'avais pressée sur cette blessure aïe chérie ! Je suis parti tagada-tagada-hue là, doucement bijou sans savoir ce que je faisais ; je ne sais si ma mère était triste snif, je crois que non, je l'ai embrassée smack, je suis parti vroum-vroum ; je n'ai rien dit chut, j'avais le souffle pfffffffff de tes lèvres sur les miennes, je te respirais hmmmmh-hmmmmh encore. Ah ! George, tu as été tranquille et heureuse ouais bof ! là-bas. Tu n'avais rien perdu. Mais sais-tu ce que c'est que d'attendre un baiser smack cinq ➊➋➌➍ mois ! Sais-tu ce que c'est pour un pauvre bm-am-boum qui a senti pendant cinq ➊➋➌➍ mois, jour par jour, heure par heure tictactictactictactictactictac-tictactictactictac.......tictactictactictactictactictactictactictactictactic.....tactictactictactictac, la vie l'abandonner, le froid brrr! de la tombe R.I.P-RIP-RIP. descendre lentement dans la solitude, la mort R.I.P. toujours et l'oubli tomber goutte à goutte ploc—ploc—ploc comme la , sais-tu ce que c'est pour un serré bim jusqu'à cesser de battre bim-bam-b..., de se dilater un moment, de se rouvrir comme une pauvre mourante raaaahhhhh, et de boire encore une goutte de rosée, vivifiante ? Oh, mon , je le sentais bien, je le savais , il ne fallait pas nous revoir. Maintenant c'est fini COUIC; je m'étais dit qu'il fallait revivre, qu'il fallait prendre un autre amour , oublier le tien, avoir du courage. J'essayais, je tentais du moins 😈. Mais maintenant, écoute, j'aime mieux ma souffrance que la vie ; vois-tu, tu te rétracterais que cela ne servirait de rien ; tu veux bien que je t'aime allez dis-dis-dis--dis-le ! ; ton bim-bam-boum le veut violons-viole tu ne diras pas le contraire, et moi, je suis perdu.  😷 ahahahahahahah!
Vois-tu, je ne réponds plus de rien oh ta gueule !

t'as l'bonjour d'Alfred


Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire