drague - Antoine Boute





attention en ville une constellation de grains à odeurs assez particulière monstre lâché foule la ville de son ventre torse gris la fronde de son ventre la venue de sa croupe au monstre attention le monstre nous largue il accouche plouc plouc de deux attention de un rat-cheval et de une rat-cheval qui cavalent là au gris nous entre les grains les parcelles là des merdes de chiens des caniches hameçons pour les semelles de la fille-poète d'entre nous à six chats en laisse rat-chevaux aux bas ventres courbés vers les pierres les dallages gris de la ville en direction de chapelle avec les six chats tenus clac en laisse parmi les constellations de dangers comme les grains de beauté sur une peau pâle ou grise tendue sur la ville en tension sur l'eau à nuance clac salée de la ville et des rues à ouvertures grasses allongées pour le monstre en drague de rat-chevaux ventre à terre et torse aplati aux façades attention les rues sont draguées par nous les propices aux constellations de dangers et pour nous les quatre pattes à tomber recavaler avec semelles et six chats oui six chats en laisse vraiment nous vaquons clac pieds au pavé et torse ample rues là outres à nuit et ouvertures grasses les bruits lents des moteurs nous coule aux cheveux regards cruches à eaux grises à eaux tièdes plissées grises et à l'air nuitée double d'une torsion algue le long de tous grains oui de beauté et de hameçon pour la drague pour la drague à dos de rat-cheval la drague de la ville la drague à souffle de monstre ou de rat-cheval blessé à son flanc notre corps est épais brute et il râle ventre au pavé notre corps est monceau de sel et eaux tièdes oui plissées grises il tient en laisse un essaim de six chats oui de six chats qui entraînent ce qui est fille-poète parmi nous entre les croûtes d'excréments les grains des caniches stupides de la ville notre monstre nous sécrète mais notre monstre est plus stupide plus fumigène géant que toute l'armée coyote de tous les caniches stupides de la ville il est gris argenté bleu tiède pâle nuit des pavés plantés à la place de ses yeux il est si large qu'il plouc plouc pète la ville il courbe la ville sous l'élan de son flanc de sa peau garce fluide hop il grogne la bouche coulée en chapelle qui est le clou même de son territoire à dormir à creuser baigner aux grandes outres eaux des eaux de nos bouches des foules courbes de nos sels vraiment grains hop six chats là entre nous entraînent et nous nous entraidons à baigner tièdes joues aux ouvertures des bouches rues avec leurs bruits de moteurs et odeurs des caniches et odeurs de petites tiédeurs plissées grises là entre nos bouches nous sommes ce qui drague en ville claquons chiffre clac des conflits au sein de la constellation de nos chats qui nous mène en laisse tire notre barque brûlante grise presque pâle à fond pourpre le long tout le long du territoire à rues outres à façades en peau de bête raclée beige la nuit nous dormons trombone de notre eau et notre monstre nous rit il nous rit ce qui nous fait nous embarquer gris aux outres pleines de nos rues jusqu'où dévaler en chapelle poussée courbe là en contrebas où confluent touchent nos fleuves et marées en chapelle là de pierres agacées agencées en corridor souple suie nous sommes la suie de nos souffles hop à l'air mi-libre hop une chapelle au confluant est une chapelle agréable à gérer selon les montées des eaux des égouts propres agréables de ce qui est ville pour notre monstre corps pour oui pour notre drap corps notre outre corps gris piaillant allégé lorsqu'il plume bouche ses plumes averti par ses chats lorsqu'il parade torse à draguer lorsqu'il drague content lorsqu'il musique l'accouchement plouc plouc de son monstre nous sommes des clac cadavres qui rient oui en tombe nous rions car monstre est ce qui nous sécrète ce qui est plus stupide plus stupide coyote que toute la rat-cheval meute de tous les caniches stupides invisibles qui plouc plouc grisent notre ville de leurs crottes

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